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Du 20 au 22 octobre 2021, le Conseil canadien de droit international a organisé son 50e Congrès annuel. Consultez le programme complet de l’événement.

Le PCJI a organisé et financé un panel intitulé « L’écocide en tant que crime international? Définir de nouvelles voies de responsabilité en matière de destruction massive d’écosystèmes », lequel a eu lieu durant le 20 octobre.

Face à la progression rapide de la dévastation de l’environnement, qu’il s’agisse de changements climatiques, de perte de biodiversité ou de déforestation à grande échelle, les praticiens et intervenants cherchent de plus en plus à utiliser le droit pénal international pour demander des comptes aux auteurs de cette destruction et endiguer les dommages futurs.  Le soutien à la reconnaissance d’un crime international appelé « écocide » – ou dommages et destructions massifs d’écosystèmes – ne cesse de gagner du terrain au niveau mondial.  D’ici juin 2021, un groupe d’experts composé de juristes internationaux aura élaboré une définition de l’écocide en tant que crime qui pourrait être inscrit dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, aux côtés des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et du crime d’agression.

Ce panel examinera les opportunités et les défis présentés par ce nouvel élan en faveur de l’utilisation du droit pénal international dans le contexte de la dégradation grave de l’environnement. Son objectif est de créer un premier espace d’échange, entre universitaires et praticiens de différentes disciplines du droit international au Canada (environnement, pénal, autochtone) sur la contribution potentielle d’un crime international d’écocide aux efforts de protection à long terme des écosystèmes.

L’écocide en tant que crime international? Définir de nouvelles voies de responsabilité en matière de destruction massive d’écosystèmes

Modérateur : Érick Sullivan, Partenariat canadien pour la justice internationale

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