17 juillet 2018 – Il y a exactement 20 ans aujourd’hui, le Statut de la Cour pénale internationale (CPI) était adopté à Rome par une conférence de 160 États. C’est pour célébrer cet événement historique majeur que le 17 juillet est devenu la Journée mondiale de la justice internationale.
La CPI est la première cour pénale permanente créée pour combattre l’impunité des auteurs des crimes les plus graves. Fruit d’un élan d’enthousiasme dans les années 1990 ayant mené à la création des tribunaux pénaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, la Cour fait aujourd’hui face à d’important défis et essuie de virulentes critiques, en particulier quant à sa légitimité, sa représentativité et son impact sur la réconciliation et la paix. Elle a également souffert de son manque d’expérience, qui l’a poussée à commettre certains faux pas.
Malgré ces défis importants, le consensus quant à la pertinence des objectifs de la justice internationale n’en demeure pas moins actuel et nécessite de recourir à une approche innovante pour élaborer des solutions visant à relever ces défis et à contribuer à la réalisation de ces objectifs. C’est ce que propose le Partenariat canadien pour la justice internationale (PCJI) par le biais de son programme de recherche coordonné, qui regroupe des chercheurs et acteurs non-gouvernementaux canadiens à la fine pointe des connaissances.
En contribuant à rehausser l’efficacité des efforts visant à poursuivre les personnes qui sont responsables des crimes internationaux les plus graves, en aidant à prévenir la commission de ces atrocités, en contribuant au processus de guérison des victimes et en rehaussant le rôle du Canada en tant que leader global dans le domaine de la lutte contre l’impunité, à une époque où le système de justice internationale en a particulièrement besoin, le PCJI contribue et continuera de contribuer au projet global du Statut de Rome au Canada comme ailleurs.
Aujourd’hui, nous joignons notre voix à ceux et celles qui font de la lutte contre les crimes internationaux une réalité dans un nombre croissant de juridictions au bénéfice tant de la justice que de la paix.