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La CDIPH reconnaît l’excellence de deux étudiantes lors du Gala Reconnaissance et Distinction 2018 grâce au Partenariat

By 24 novembre 2018novembre 28th, 2018Nouvelles, Nouvelles des étudiants

Le 22 novembre dernier, la Faculté de droit de l’Université Laval, qui héberge le Partenariat, organisait son traditionnel Gala Reconnaissance et Distinction pour honorer les étudiant.e.s qui, grâce à leurs efforts et à leur ténacité, ont visé et atteint l’excellence.

À cette occasion, la Clinique de droit international pénal et humanitaire a décerné le Prix Barreau de Québec / Clinique de droit international pénal et humanitaire à Catherine Savard. D’une valeur de 1 000 $, ce Prix a été remis conjointement par le Barreau de Québec (500 $) et la Clinique de droit international pénal et humanitaire (500 $) avec le soutien du Partenariat canadien pour la justice internationale à l’étudiant.e s’étant le plus démarqué.e dans le cadre de l’un des cours de premier cycle de la Clinique de droit international pénal et humanitaire (DRT-2211 ou DRT-2222) durant l’année scolaire 2017-2018.

La Clinique a aussi créé cette année le Prix d’excellence Clinique de droit international pénal et humanitaire, qui a été décerné à Mathilde Doucet. D’une valeur de 1 000 $, il a été remis par la Clinique de droit international pénal et humanitaire avec le soutien du Partenariat canadien pour la justice internationale à l’étudiant.e s’étant le plus démarqué.e dans le cadre de l’un des cours de deuxième ou troisième cycles de la Clinique de droit international pénal et humanitaire (DRT-7011 ou DRT-7110) durant l’année scolaire 2017-2018.

Ces prix récompensent l’excellence académique des étudiantes, en tenant compte notamment de leur professionnalisme, de leur capacité à gérer des dossiers complexes de façon à répondre aux attentes des partenaires professionnels de la Clinique, de leur autonomie, et des autres activités réalisées en lien avec la Clinique et ses partenaires. Ils vont donc bien au-delà des résultats obtenus pour reconnaître l’ensemble des réalisations de ces étudiantes durant leur participation à l’un des cours Clinique de droit international pénal et humanitaire I et II au baccalauréat, à la maîtrise ou au doctorat.

La Clinique a pu remettre ces prix grâce au soutien très apprécié du Barreau de Québec ainsi que du Partenariat canadien pour la justice internationale, qui appuie financièrement les activités de quatre cliniques juridiques au Canada basées à l’Université Laval, à l’Université du Québec à Montréal (CIDDHU), et à l’Université d’Ottawa (Clinique sur les droits de la personne et Carrefour des réfugiés)

Catherine Savard – Récipiendaire du Prix du Barreau de Québec / Clinique de droit international pénal et humanitaire (1ercycle)

Catherine Savard

Catherine Savard est titulaire d’un baccalauréat en droit complété à la session d’automne 2017. Durant son passage à la Clinique, elle a contribué aux travaux du Bureau du Président du Tribunal spécial pour le Liban et de la Délégation de la France à la 16eAssemblée des États Parties à la Cour pénale internationale (AÉP). En parallèle, elle a participé à la 16eAÉP qui se déroulait en décembre 2017 à New York dans le cadre de la Mission d’observation du Partenariat canadien pour la justice internationale à l’AÉP et a publié plusieurs billets de blogue sur IntLawGrrls et Quid Justitiae. Par ailleurs, son plus récent billet, co-écrit avec Manon Creusot et publié sur Quid Justitiae, a reçu le 3eprix du Concours de blogue pancanadien sur l’avenir de la justice internationale pénale. À ce moment, elle représentait aussi la Faculté de droit au Concours Jean-Pictet qui se déroulerait en 2018 à Ohrid, en Macédoine.

Elle poursuit actuellement ses études à la maîtrise en droit avec mémoire à la Faculté de droit sous la direction de la professeure Fannie Lafontaine, fondatrice et codirectrice de la Clinique. Étudiante-chercheure à la Chaire de recherche du Canada sur la justice internationale pénale et les droits fondamentaux de la professeure Lafontaine et assistante-coordonnatrice du Partenariat canadien pour la justice internationale, elle contribue actuellement aux recherches de la professeure Lafontaine en tant qu’auxiliaire en plus de collaborer aux travaux de la Clinique relatifs à la liberté d’expression en période d’élection et à l’enseignement clinique. Elle fait également partie de l’équipe qui représentera l’Université Laval au Concours de droit international public Charles-Rousseau, qui se tiendra à Strasbourg, en mai 2019.

Mathilde Doucet – Récipiendaire du Prix d’excellence Clinique de droit international pénal et humanitaire (2et 3cycles)

Le Prix d’excellence Clinique de droit international pénal et humanitaire a été remis par la Clinique à Mathilde Doucet lors du Gala Reconnaissance & Distinction 2018 de la Faculté de droit. Photo par Pascal Duchesne, photographe.

Mathilde Doucet a débuté ses études à Nancy, où elle a obtenu une licence en droit privé et sciences criminelles, ainsi qu’à Strasbourg, où elle a obtenu un master 1 de droit international et européen. Elle est titulaire depuis l’été 2018 d’une maîtrise en droit fondamentaux de la Faculté de droit de l’Université Laval. À l’occasion de son implication à la Clinique, elle a collecté la pratique des organisations et autres acteurs internationaux relative au droit international humanitaire et à l’application des droits humains en contexte de conflit armé afin de mettre à jour la Customary IHL Database (base de données sur le droit international humanitaire (DIH) coutumier) du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Ce projet implique de collecter, classer, analyser, traiter et intégrer à la base de données plusieurs milliers de documents publiés entre 2008 et aujourd’hui. Elle a démontré son leadership en participant activement aux débats intellectuels entourant la mise en œuvre concrète de la méthodologie complexe de ce projet. En parallèle, elle a publié un billet de blogue sur Quid Justitiaeeffectué des traductions pour la Revue internationale de la Croix-Rouge, et a aidé le CICR dans un autre projet consistant à rédiger un manuel à destination des juges nationaux pour leur expliquer le fonctionnement du DIH.

Actuellement, elle vient d’entamer des études au doctorat en droit sous la supervision de la professeure Julia Grignon, co-directrice de la Clinique. Elle s’est également rendue au Conseil canadien de droit international de 2018, dans le cadre de la subvention obtenue par la professeure Grignon concernant l’application extraterritoriale des droits humains en contexte d’opérations militaires extérieures. Elle est désormais superviseure-étudiante de la Clinique de droit international pénal et humanitaire dans les dossiers relatifs à la base de données sur le DIH coutumier et, à ce titre, elle fait partie de la grande équipe étudiante du Partenariat.