Le Partenariat canadien pour la justice internationale organise l’école d’été Justice internationale et les droits des victimes, qui se tiendra à Montréal du 4 au 9 juin 2018. Cet événement rassemblera des experts de renommée internationale et des organisations de défense des droits humains, afin de discuter et de réfléchir sur les questions relatives aux droits des victimes et à la justice internationale. L’aube des droits exécutoires pour les victimes, comme ceux octroyés par la CPI, a créé une nouvelle réalité dans laquelle ceux qui travaillent avec les victimes de crimes internationaux sont de plus en plus obligés de comprendre les besoins et les droits des victimes. Cependant, actuellement, de nombreux étudiants et professionnels, en particulier du droit, ont peu ou pas de formation en victimologie et en droits des victimes. Une telle connaissance est essentielle afin de s’assurer que, au fur et à mesure qu’ils évoluent, les droits des victimes restent liés aux besoins des victimes de crimes internationaux et d’éviter qu’ils se développent dans des concepts juridiques vides, aliénés de la réalité des victimes.
Ce cours vise à former et à engager des étudiants et des professionnels dans les domaines du droit, de la criminologie et des disciplines connexes à des questions clés concernant les droits des victimes d’actes criminels et d’abus de pouvoir. Les sujets abordés comprennent la réparation des victimes de crimes contre l’humanité, les besoins des victimes de violences sexuelles devant les tribunaux, la manière dont les tribunaux traitent les victimes qui sont en même temps des agresseurs et la place des victimes dans la justice transitionnelle. À chaque jour de cette semaine de cours, deux conférences d’experts seront présentées. Les conférences durent une heure et trente minutes et sont suivies d’une pause et d’une période de discussion. De plus, des visites au Centre Raoul Wallenberg et une rencontre avec un représentant du Centre canadien pour la justice internationale sont prévues.
L’école étant bilingue, il est attendu des étudiants qu’ils parlent couramment le français ou l’anglais et qu’ils aient au moins une compréhension passive de l’autre langue. Les étudiants ont la possibilité de rédiger leur travail en français ou en anglais.