Juillet 2018 – La co-directrice du Partenariat canadien pour la justice internationale (PCJI) Fannie Lafontaine a été interviewée par la journaliste Manon Globensky sur les ondes de Radio-Canada, à l’émission Midi-info, le 2 juillet 2018. La professeure Lafontaine a discuté de son rôle d’observatrice civile indépendante pour l’enquête du Service de police de la Ville de Montréal sur des allégations d’actes criminels commis par des policiers d’autres corps de police contre des membres des Premières Nations, un poste qui fait d’elle la première observatrice civile indépendante de l’histoire moderne de la justice québécoise en 2015. Elle a ensuite abordé deux questions où elle s’est impliquée avec le PCJI, soient le G7 et la situation des Rohingyas au Myanmar et au Bangladesh. En effet, en avril 2018, la professeure Lafontaine et des membres PCJI ont rencontré Mme l’Ambassadrice Isabelle Hudon, co-présidente du Conseil consultatif sur l’égalité des sexes pour la présidence canadienne du G7, pour lui présenter des recommandations visant à promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes à l’occasion de la présidence canadienne du G7 en juin 2018. Par ailleurs, concernant la situation des Rohingyas, « la Cour pénale internationale [CPI] n’a pas compétence à l’égard des crimes commis au Myanmar, parce que le Myanmar n’est pas un État partie. Par contre, le Bangladesh, lui, l’est. La question juridique est donc : est-ce que le fait que les Rohingyas soient déportés d’un État qui n’est pas partie à la Cour vers un État qui y est partie donne compétence à la Cour ? » explique Fannie Lafontaine. Plusieurs membres du PCJI ont présenté le 18 juin dernier un amici curiae à la CPI, dans lequel ils ont développé un argumentaire à l’effet que la Cour était compétente en l’espèce. L’amici peut être consulté en ligne ici (en anglais seulement).